Uproar En France Sur Le Plan De Collecte De Données Sur Un Million De Citoyens 60

Paris, FranceWikipedia Commons
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Les citoyens français feraient bien de comprendre la technocratie et sa demande incessante de collecter des données et davantage de données, pour toujours. Il n'y a jamais assez de données pour satisfaire l'envie d'inventorier et de contrôler.  Éditeur TN

Le gouvernement français a annoncé la semaine dernière la création d'une nouvelle base de données très controversée, qui collectera et stockera des informations personnelles sur la quasi-totalité des habitants du pays titulaires d'une carte d'identité ou d'un passeport français.

L'énorme base de données, connue sous le nom de Titres électroniques sécurisés (TES), a été décrétée par le gouvernement en octobre 30 dans le but de lutter contre le vol d'identité.

Cette décision a immédiatement provoqué l'indignation des médias français. L'hebdomadaire L'Observateur l'a qualifié de "terrifiant" et le quotidien Libération a qualifié cette opération de "méga base de données qui ne servirait à rien".

Le TES touchera un million de personnes 60 et marque la première fois que le pays recueille des données démographiques d'une telle ampleur depuis le début de l'occupation nazie par 1940.

La base de données comprendra toutes les mêmes informations figurant sur une carte d'identité ou un passeport français, en fonction de la personne détenue: noms et prénoms, adresse, couleur des yeux, poids, état civil, une photo et les empreintes digitales de presque tout le monde en France (à l’exception des enfants de moins de 12) seront regroupés dans un système centralisé unique.

Les informations extraites des passeports seront stockées pendant des années 15, tandis que les informations de carte d'identité seront conservées pour 20.

Le même mais différent?

Ministre français de l'intérieur Bernard Cazeneuve a été contraint de défendre le TES lors d'une séance de questions-réponses au gouvernement mercredi, à la suite de critiques virulentes du système.

Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a également justifié la base de données, affirmant qu'elle offrait "une meilleure sécurité pour les [cartes d'identité et passeports]" un poste Facebook publié le même jour.

Pourtant, malgré les efforts de Cazeneuve et Urvoas, les deux Socialistes, il est peu probable que l’opposition au TES se dissipe. Pour certains, la base de données signifie un renoncement aux valeurs de gauche. En 2012, ancien président Nicolas Sarkozy du conservateur Les Républicains Le parti (ex-UMP) a proposé un système similaire, critiqué à l'époque par les socialistes.

«Les deux [bases de données] sont relativement similaires en ce sens que celle proposée par Nicolas Sarkozy, connue sous le nom de« fichier des personnes honnêtes », cherchait également à regrouper toutes les informations personnelles liées aux passeports et aux cartes d'identité, y compris les photographies numériques et les empreintes digitales. », A déclaré à FRANCE 24 Antoine Antoine Cheron, avocat spécialisé dans les technologies émergentes au sein de la société française ACBM.

Ironiquement, Urvoas est l’un des critiques les plus virulents du «dossier du peuple honnête» de Sarkozy: il a été chargé de défendre un système similaire.

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