Dans les semaines qui ont suivi l'élection présidentielle américaine, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, s'est battu contre l'incendie. Pas littéralement, mais au sens figuré. Des accusations répandues affirment que sa société de médias sociaux a contribué au résultat inattendu de l'élection en propageant de fausses nouvelles et des «filtres à bulles». Zuckerberg a fermement réfuté ces allégations, mais l'affaire pose une question épineuse: comment garantir que la technologie fonctionne pour la société?
Une quatrième révolution industrielle est en train de naître et posera des questions éthiques difficiles avec peu de réponses simples en noir et blanc. Des capteurs plus petits, plus puissants et moins chers; les progrès de l'informatique cognitive en intelligence artificielle, en robotique, en analyse prédictive et en apprentissage automatique; nano, neuro et biotechnologie; l'Internet des objets; Impression 3D; et bien plus encore, exigent déjà de vraies réponses très rapidement. Et cela ne fera que devenir plus difficile et plus complexe lorsque nous intégrerons ces Neuf (ve) technologies dans notre corps et notre cerveau pour améliorer notre fonctionnement physique et cognitif.
Prenez le choix que la société devra bientôt faire sur les voitures autonomes, par exemple. Si un accident ne peut être évité, une voiture devrait-elle être programmée pour minimiser les pertes de personnes, même si elle nuit aux occupants de la voiture, ou la voiture devrait-elle protéger ses occupants en toutes circonstances?
La recherche démontre que le public est en conflit. Les consommateurs préféreraient minimiser le nombre total de victimes dans un accident de voiture, mais ne souhaitent pas acheter une voiture autonome si elle ne se protège pas. Bien sûr, l’idéal est que les entreprises développent des algorithmes qui contournent totalement cette possibilité, mais cela n’est pas toujours une option. Ce qui est clair, cependant, c’est que ces dilemmes éthiques doivent être réconciliés avant que tout consommateur ne confie ses clés à des algorithmes obscurs.
Avec autant de parties prenantes différentes impliquées, comment pouvons-nous garantir un modèle de gouvernance qui permettra à la technologie de fonctionner pour la société?