En Europe, 2016 sera l’année du développement durable

(Photo: Elvin)
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La Commission européenne sur 27 octobre a publié son programme de travail pour 2016. Ce document semble montrer que les réflexions de la Commission Juncker ont évolué depuis son entrée en fonction il y a un an. Certains suggèrent qu'après un an, le président Juncker et sa commission commencent à comprendre que les choses ne vont pas plus loin que le protection de notre environnement, notre système de support de vie.

Le programme de travail est très loin d'être parfait, mais il y a des lueurs d'espoir que l'environnement ne soit plus l'ombre aveugle de la Commission comme il y a un an.

Nous nous félicitons en particulier des promesses de progrès en matière d'économie circulaire, d'une nouvelle vision politique autour des objectifs de développement durable (ODD) et de l'accord sur le climat de Paris, ainsi que de l'appel à faire de l'efficacité énergétique une priorité.

Mais cela doit maintenant mener à une refonte complète des priorités politiques de Juncker 10, étayée par des politiques fortes et des mesures juridiquement contraignantes.

Nous avons besoin d’un nouveau programme de réformes dans lequel l’environnement et les avantages qu’il apporte aux populations, à la planète et à la prospérité ne sont pas les deuxièmes piliers de l’économie, comme cela a été le cas au cours des derniers mois 12.

Si 2015 finit par être considéré avec le recul comme l’année des réfugiés et du changement climatique, 2016 devrait être l’année du développement durable.

Cet appel a été clairement exprimé lors de la conférence annuelle du Bureau européen de l'environnement (BEE) la semaine dernière, au cours de laquelle les participants ont souligné combien il importait que la Commission adopte le septième programme d'action pour l'environnement (7EAP) avec le plus grand soin possible et prenne des mesures concrètes. dans la réalité.

«Bien vivre, dans les limites de la planète» est le titre ambitieux du 7 PAE, auquel les trois principales institutions de l'UE ont adhéré en 2013, dans le but de faire de l'Europe «une ressource intelligente, durable et inclusive… à faible émission de carbone -économie efficace »d’ici 2020.

Le programme met en évidence les tendances persistantes non durables en matière de changement climatique, de nature et de biodiversité, d'environnement, de santé et de qualité de vie, de ressources naturelles et de déchets.

La réaction initiale de la Commission Juncker face à ce défi a été de l'ignorer en grande partie, guidée par un ensemble de priorités 10 qui, à part le changement climatique, mentionnent à peine l'environnement.

Au fil du temps, il est devenu de plus en plus évident que ces priorités, outre le fait d'appartenir à un autre siècle et de ne pas respecter les engagements du 7EAP, vont à l'encontre de l'appel lancé par l'UE en faveur d'un ambitieux accord mondial sur le climat à Paris et de son adhésion aux ODD.

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