Parmi les nombreuses préoccupations liées à la domination des entreprises de produits agrochimiques et Aliments OGM, la dimension la plus effrayante est que les semences manufacturées d’entreprise sont l'élimination de la biodiversité mondiale dans les cultures vivrières et la création d'un cadre juridique punitif pour notre dépendance totale à l'égard de ces entreprises pour l'alimentation.
Monsanto, Syngenta et d’autres grandes industries agroalimentaires sont en train de coloniser l’Afrique à l’aide de programmes d’aide internationale qui obligent les pays à conclure des accords requérant la dépendance à des semences brevetées, interdisant ainsi les échanges de semences traditionnels.
Reportage sur la situation en Tanzanie, Ebe Daems de Mondiaal Nieuws nous informe d'une législation récente qui expose les agriculteurs locaux à de lourdes amendes pouvant aller jusqu'à 205,300 12 € et même à des peines de prison allant jusqu'à XNUMX ans pour violation des droits de propriété intellectuelle des entreprises agrochimiques si des particuliers vendent ou échangent des semences non brevetées.
«Si vous achetez des semences auprès de Syngenta ou de Monsanto en vertu de la nouvelle législation, elles conserveront les droits de propriété intellectuelle. Si vous conservez des semences de votre première récolte, vous ne pouvez les utiliser que sur votre propre terrain à des fins non commerciales. Vous n'êtes pas autorisé à les partager avec vos voisins ou avec votre belle-soeur dans un autre village, et vous ne pouvez pas les vendre à coup sûr. Mais c’est tout le fondement du système semencier en Afrique »~Michael Farrelly de TOAM, un mouvement d'agriculture biologique en Tanzanie.
Ceci est extrêmement troublant, mais les lois font partie des accords de G8 qui exigent que les droits de propriété intellectuelle soient appliqués dans le cadre d’un échange d’aide au développement. Ce type d’accord est étonnamment similaire aux méthodes décrites par le tueur économique John Perkins, qui, dans son livre Confessions d'un Hitman économique, a expliqué comment les agences d’aide et de développement conquièrent des nations souveraines en offrant des services en échange de ressources naturelles.
«La Tanzanie a appliqué la législation relative aux droits de propriété intellectuelle sur les semences comme condition pour recevoir une aide au développement par le biais de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NAFSN). La NAFSN a été lancée en 2012 par le G8 dans le but d'aider 50 millions de personnes à sortir de la pauvreté et de la faim dans les dix pays partenaires africains grâce à un partenariat public-privé. L'initiative reçoit le soutien de l'UE, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Banque mondiale et de la Fondation Bill & Melinda Gates.
On attend des entreprises qui investissent dans le NAFSN qu'elles prêtent attention aux petits agriculteurs et aux femmes dans leurs projets, mais on en remarque parfois peu. En conséquence, la NAFSN reçoit de nombreuses critiques de la part des ONG et des mouvements de la société civile. Même le Parlement européen a publié un rapport très critique en mai de cette année pour exhorter la Commission européenne à agir. » [Source]
En apparence, l’objectif de G8 et de l’Organisation mondiale du commerce est d’aider les pays pauvres à se sortir de la pauvreté, mais il est maintenant pleinement exposé en tant que cheval de Troie pour créer une dangereuse dépendance vis-à-vis des entreprises mondiales qui soutiennent ces institutions monolithiques mondialistes.