L'accord de Paris sur le climat est un traité mortel et non contraignant. Tous les signataires le savent, aucun d’entre eux ne l’admettra. Nous devons donc supporter le spectacle rituel des délégués des Nations Unies qui accumulent encore plus de miles aériens et déversent leur empreinte carbone sur un nouvel emplacement afin de se lamenter de manière hystérique sur le fait qu'il reste encore beaucoup à faire pour sauver la planète de la plus grande menace. evah.
Cette semaine, la caravane de clowns des Nations Unies a été transférée à Bangkok, en Thaïlande, en prélude à une réunion encore plus importante, COP24, en décembre à Katowice, en Pologne.
le South China Morning Post rapports, les augures ne sont pas bons:
Le temps presse pour sauver l'accord de Paris, ont prévenu mardi des experts en climat des Nations unies lors d'une réunion clé à Bangkok, accusant les pays riches de se soustraire à leurs responsabilités face aux dommages environnementaux.
C’est parce que, tout comme à Paris 2015, les négociations se déroulent entre le marteau et l’échec.
Les pays occidentaux ne veulent pas se laisser aller pour ce qui est essentiellement une tentative de mise en échec par les pays plus pauvres réclamant plus de dons au nom de la «justice climatique».
Les économies en développement - comme elles ont habilement réussi à se désigner - comme l'Inde, la Chine et les autres BRIC n'ont absolument aucun intérêt à entraver leurs économies en réduisant leurs émissions de carbone, notamment parce qu'elles reconnaissent que le "réchauffement planétaire" n'est qu'une arnaque inventée par Euro Weenies qui veulent décider comment le monde est géré.
Voilà pourquoi, comme Mairie les rapports, ils deviennent tous fous pour le charbon:
[Climate Justice] était l'idée que les pays développés devaient indemniser les pays en développement pour le ralentissement de leur croissance économique qui résulterait de la transition obligatoire du charbon à des sources d’énergie renouvelables plus coûteuses, comme proposé dans l’accord.
Malgré l'approbation de ce financement, l'Inde et la Chine ont continué à augmenter leur consommation de charbon. Ils continuer à importer, exporter et utiliser le charbon de manière intensive. À leur rythme actuel, aucun des deux pays n'atteindra jamais les objectifs d'émissions mentionnés dans leurs INDC respectives.
La Russie, quant à elle, est tranquillement développer son infrastructure de charbon malgré ses revendications de réduction des émissions de dioxyde de carbone. En 2015, La production de charbon de la Russie s'élevait à 186.37 millions TEP (tonnes d'équivalent pétrole). Il a bondi à 206.33 millions en 2017.
Le pays étend ses infrastructures de charbon pour permettre transport plus simplifié du charbon à travers le pays et pour répondre à la hausse des exportations due à la demande de son voisin asiatique, la Chine.
Dans l'autre pays BRIC, le candidat le plus susceptible de remporter les prochaines élections au Brésil - le conservateur Jair Bolsonaro - s'est engagé à retirer son pays de l'Accord de Paris.