Le pape François a récemment publié sa lettre encyclique promise sur le changement climatique intitulée Laudato Si 'du Saint-Père François sur le soin de notre maison commune, qui vise spécifiquement à influencer les résultats de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra de novembre à novembre 30 à Paris.
Le but exact du sommet est de «réaliser, pour la première fois en plus de 20 ans de négociations avec l'ONU, un accord contraignant et universel sur le climat, de toutes les nations du monde. (1) »[Je souligne] En fait, il s'agit de la convention la plus importante jamais organisée par l'ONU, visant à consolider les politiques de développement durable et d'Action 21 dans le monde entier.
La contribution du Pape François au consensus mondial ne fait que 98 pages, mais c'est un appel vigoureux au développement durable et à la gouvernance mondiale pour l'appliquer. Il considère les Nations Unies comme le choix clair pour promouvoir les deux.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a mis en place un site de nouvelles spéciales pour suivre les développements en cours. La déclaration suivante apparaît sur la page d'accueil:
Ces nouvelles pages de couverture et sections ciblées présentent des informations sur le changement climatique et des informations sur l'action des gouvernements, des entreprises, des villes, des Nations Unies et de la société civile dans le monde sur le climat.
L'analyse du Pape du statu quo actuel, comme le plus dommageable pour l'écologie, est que la technocratie est principalement à blâmer. Il écrit au paragraphe 194, par exemple,
It (parler de croissance durable) absorbe le langage et les valeurs de l'écologie dans les catégories de la finance et technocratieet la responsabilité sociale et environnementale des entreprises se réduit souvent à une série de mesures de marketing et d'amélioration de l'image.
Dans le paragraphe suivant, il propose la position orthodoxe de l'ONU sur «l'économie verte»:
Le principe de maximisation des bénéfices, souvent isolé des autres considérations, traduit une incompréhension du concept même de l'économie. Tant que la production augmente, on se préoccupe peu de savoir si c'est au détriment des ressources futures ou de la santé de l'environnement; tant que le défrichage d'une forêt augmente la production, personne ne calcule les pertes entraînées par la désertification des terres, les dommages causés à la biodiversité ou l'augmentation de la pollution. En un mot, les entreprises gagnent en calculant et en ne payant qu’une fraction des coûts. Cependant, ce n'est que lorsque «les coûts économiques et sociaux liés à l'utilisation des ressources environnementales partagées sont reconnus de manière transparente et entièrement à la charge de ceux qui les encourent, et non des autres peuples ou des générations futures», que ces actions peuvent être considérées comme éthiques.
Dans les paragraphes précédents, le Pape est d'avis que «a technocratie qui ne voit aucune valeur intrinsèque dans les êtres inférieurs coexiste avec l'autre extrême, qui ne voit aucune valeur particulière dans les êtres humains. Il a en outre déclaré: «La politique ne doit pas être soumise à l'économie, pas plus que l'économie ne doit être soumise aux impératifs d'un paradigme de l'efficacité fondé sur l'efficacité. technocratie. »
Êtes-vous confus par son positionnement du mot technocratie encore? Eh bien, vous devriez être!
Tandis que le Pape dénonce les «efficiences» et la froideur tocrocratie, il recommande de courir directement dans les bras de TLa technocratie, qui est au cœur des changements climatiques, du développement durable et de l’Agenda 21. (Pour une discussion complète de la technocratie et de ses relations avec ces sujets, veuillez vous référer à Technocracy Rising: le cheval de Troie de la transformation globale par cet écrivain)
C'est ce que l'on voit le plus clairement dans cette déclaration du paragraphe 111: "Libération de la paradigme technocratique dominant cela arrive en effet parfois, par exemple, lorsque les coopératives de petits producteurs adoptent des moyens de production moins polluants et optent pour un modèle de vie, de loisirs et de communauté non consumériste.
Le conseiller scientifique en chef du pape François, qui est en grande partie responsable de la rédaction de cette encyclique, est Hans Schellnhuber, qui est un panthéiste (une forme d'athéisme). Schellinhuber croit en Gaia ou la Terre mère, en tant qu’organisme vivant, conscient de lui-même et autorégulateur, auquel l’homme est responsable. C’est une position opposée à la croyance catholique traditionnelle selon laquelle Dieu a donné la terre à l’homme pour sa subsistance et son plaisir.
Si c’est bien Schellnhuber qui a introduit les concepts de technocratie et paradigme technocratique dans l'Encyclique, il a alors rendu un très mauvais service au Pape, le peignant comme ignorant de l'histoire et ignorant de la nature actuelle du développement durable. D'un autre côté, Schellnhuber s'est identifié comme un maître de la désinformation contre cet auteur qui tente d'exposer la tyrannie historique et moderne associée à la technocratie.
Quelle que soit l'intention de Schellnhuber, il est intéressant de noter qu'il a en effet écrit sur la technocratie au même moment où le seul livre récemment publié sur la technocratie et la technocratie est l'œuvre de cet auteur, Technocratie en hausse.
Notes de fin
1. «Enjeux et raisons de l'offre française d'accueillir la 21e Conférence des Parties sur le changement climatique 2015». Ministère des Affaires étrangères. 22 mai 2013. Récupéré le 31 janvier 2014.