Début 2017, Trump a menacé les agences Intel de faire partie de l'État profond, mais il a maintenant inversé le champ et distribué des milliards supplémentaires pour les développer. Le DNI est devenu le Tzar d'Intel, répondant directement et uniquement au président. ⁃ Éditeur TN
Les dépenses américaines en renseignement ont augmenté sous le président Donald Trump, ont révélé des chiffres publiés mardi, alors que le gouvernement intensifiait les activités de cyber-guerre et renforçait l'espionnage sur la Corée du Nord, la Chine et la Russie.
Les dépenses consacrées au renseignement civil et militaire ont augmenté de 11.6, pour cent, pour atteindre un milliard de 81.5 de l'exercice budgétaire, qui s'est achevé en septembre 2018, selon le ministère de la Défense et le Bureau du directeur du renseignement national.
Les dépenses consacrées au Programme national de renseignement, qui couvre certaines agences 16, notamment la Central Intelligence Agency, la National Security Agency, certaines opérations de défense et de reconnaissance depuis l’espace, ont atteint un milliard de 59.4 dollars, contre un milliard 54.6 en recettes fiscales.
Le budget du renseignement militaire s’est chiffré à 22.1 milliards de dollars, en hausse de 18.4 milliards de dollars en exercices budgétaires.
L'administration Trump a fortement augmenté les dépenses militaires et de renseignement, dépensant davantage en personnel, en équipement et en opérations.
Sous Trump, la CIA a repris des actions paramilitaires telles que des frappes de drones dans des zones de conflit, ainsi que des investissements accrus dans le renseignement humain.
Il y a eu également une expansion ciblée de l'investissement dans les cyber-capacités offensives, dans le but d'atténuer les attaques de piratage par la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l'Iran.
Mais en plus de révéler le chiffre brut des dépenses, ni le Pentagone ni le Bureau du directeur du renseignement national ne fourniraient de détails sur la destination de l'argent, affirmant que «de telles divulgations pourraient nuire à la sécurité nationale».