Le Comité d'experts des Nations Unies sur la gestion de l'information géospatiale à l'échelle mondiale (UN-GGIM) a examiné la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) à sa septième session. Les hauts responsables et responsables des autorités nationales de l'information et de la statistique géospatiales dans les États membres et des experts géospatiaux internationaux du monde entier ont salué l'alignement du cadre stratégique de GGIM sur l'Agenda 2030 pour le développement durable et ont discuté des moyens de soutenir cet alignement.
Dans son allocution d'ouverture à la septième session du GGIM, Liu Zhenmin, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales des Nations Unies, a fait remarquer que l'ordre du jour du Comité comprenait des points «étroitement alignés» sur les besoins du programme 2030 et des ODD 17. Il a noté que la nature large et intégrée de l'agenda 2030 nécessite des moyens novateurs de relever les défis du développement, et a souligné que les méthodes de collecte, de traitement et de gestion des données par les pays doivent faire l'objet d'une révolution similaire, afin de garantir la surveillance et le suivi des données. prise de décision pour les ODD.
Zhenmin a expliqué que cela nécessitait des efforts coordonnés aux niveaux mondial, régional et national pour renforcer la gestion de l'information géospatiale des pays et assurer la cohérence des statistiques, des informations géospatiales, de l'observation de la Terre, de l'environnement et des données volumineuses. Il a ajouté que, grâce à l’élaboration de normes, de normes et de guides et au renforcement des capacités en matière de gestion géospatiale, GGIM peut contribuer à la création d’un nouvel écosystème de données pour le développement durable, les systèmes d’information intégrés garantissant que tous les pays pourront mesurer et surveiller l'état de la population et de la planète, tout en informant les décisions des citoyens et des gouvernements avec des données en temps opportun.
Le Mexique s'est dit préoccupé par la mobilisation de ressources budgétaires et extrabudgétaires pour la mise en œuvre du cadre stratégique proposé pour GGIM et son éventuelle expansion liée au programme 2030. La Belgique a suggéré d'utiliser les associations et les structures organisationnelles existantes pour mettre en œuvre le cadre.
GGIM Europe a accueilli favorablement le cadre proposé et a indiqué qu'il explorait les moyens de collaborer avec la Commission économique pour l'Europe des Nations Unies (UNECE) en vue de sa mise en œuvre. Le Japon et l'Espagne ont recommandé la collaboration entre les comités régionaux GGIM et les commissions régionales des Nations Unies sur le renforcement des capacités des pays en développement pour la mise en œuvre du cadre. La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et la Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) ont également invité des collaborations avec les comités régionaux du GGIM.
La Chine, le Japon et Singapour ont souligné la nécessité de donner la priorité au renforcement des capacités en matière d'information géospatiale pour les pays en développement dans les travaux du Comité. La Chine a ajouté que tous les gouvernements devraient faire des informations géospatiales la principale source de données pour le développement social et économique.