ONU: 'C'est par le biais du gouvernement local que l'on peut obtenir de grands changements'

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Avertissement: de leur propre aveu pointé, les Nations Unies ciblent gouvernements locaux afin de mettre en œuvre l'agenda 2030, le nouvel agenda urbain et le développement durable. Ainsi, les gouvernements nationaux et régionaux peuvent être contournés en toute sécurité, évitant tout risque de surveillance ou de responsabilité.  Éditeur TN

Où les Nations Unies voient-elles les maires s’intégrer dans la nouvelle discussion sur la mise en œuvre du climat et des villes durables? Entretien avec David Nabarro, conseiller spécial du secrétaire général pour l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Les discussions internationales sur le climat qui se déroulent actuellement au Maroc sont les principales priorités pour les villes. C'est la première suite officielle à l'adoption réussie d'un nouvel accord mondial visant à contenir le réchauffement climatique.

L’action pour le climat n’est pourtant qu’un élément de la nouvelle impulsion plus large des pays du monde entier à attirer de plus en plus l’attention sur les questions de durabilité. Il y a un peu plus d'un an, les pays réunis aux Nations Unies ont adopté le document phare Objectifs de développement durable (SDGs), visant à éliminer l'extrême pauvreté et à améliorer l'égalité dans le monde. Et le mois dernier, ces pays se sont réunis pour s’entendre sur une feuille de route pour la mise en œuvre de la SDGs dans les villes, un document de stratégie annuel de 20 appelé New Urban Agenda.

Comme on peut le constater dans cette vague d’actions au niveau multilatéral, la lutte contre la pauvreté et l’action pour le climat sont de plus en plus considérées comme interdépendantes et les villes comme un lieu stratégique de chevauchement.

Si cet effort a une pom-pom girl au sein des Nations Unies, c’est David Nabarro, conseiller spécial du Secrétaire général pour l’Agenda 2030 pour le développement durable (dont le SDGs sont une partie essentielle). Le médecin britannique, ancien directeur exécutif de l'Organisation mondiale de la santé, s'est attaqué à des maladies allant du paludisme à la grippe aviaire en passant par le virus Ebola. Il est maintenant chargé de mobiliser le soutien pour le SDGs, l’un des héritages majeurs de U. N.Le Secrétaire général Ban Ki-moon, qui quitte ses fonctions à la fin de cette année.

Citiscope a parlé à Nabarro par téléphone au début du mois en tant que la dernière série de pourparlers sur le climat, connue sous le nom de COP 22, lancé à Marrakech, au Maroc. Cet entretien, qui a eu lieu avant la U. S. élection présidentielle de Donald Trump, a été édité pour la longueur et la clarté.

Greg Scruggs: Comment le nouvel agenda urbain s’intègre-t-il dans les efforts de mise en œuvre du SDGs?

David Nabarro: Je considère absolument le nouvel agenda urbain comme un élément essentiel de la mise en œuvre infranationale de l'agenda 2030 pour le développement durable. Maintenant, bien sûr, ces concepts qui cherchent à rassembler des idées sur l’avenir des peuples et celui de notre planète portent différents titres. Ce sont des façons de formuler un mélange d’idées pour représenter ce que de plus en plus de gouvernements locaux, de gouvernements nationaux, de militants, d’entreprises - essentiellement un vaste forum de citoyens concernés - aimeraient voir faire dans notre monde pour en faire un lieu de vie satisfaisant pour les années à venir. Le langage que nous utilisons pour le décrire est excellent, mais ce qui compte vraiment, c'est ce que ce langage représente réellement dans la pratique.

Les objectifs de développement durable en général, et le nouvel agenda urbain en particulier, consistent à changer la façon dont nous pensons et travaillons afin d’amener le monde où nous le voulons par 2030 - de nouvelles façons de penser et de travailler qui sont: de toute évidence, sobre en carbone, nous mettons l’accent sur la résilience et améliorons l’équité afin d’obtenir des variations moins massives de la richesse.

Nous devons travailler dans le contexte des gouvernements locaux, en particulier. C’est pourquoi nous étions si désireux de renforcer la Centre d'action sous-national pour le climat [créé lors des négociations sur le climat à Paris l'an dernier] et également pour travailler avec les villes et les gouvernements locaux. Parce que les gens sont très impliqués dans le gouvernement local, et nous constatons de plus en plus que c'est par le biais du gouvernement local que vous pouvez obtenir de grands changements grâce à une combinaison de sensibilisation, d'actions et d'activisme.

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