Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, veut infliger une amende aux parents qui refusent de vacciner leurs enfants de 2,500 2,800 € (XNUMX XNUMX dollars) dans le but «d'éradiquer la rougeole», selon une interview accordée à Spahn. Bild am Sonntag.
«Quiconque fréquente un jardin d'enfants ou une école devrait être vacciné contre la rougeole», a-t-il dit, ajoutant que «quiconque ne fait pas vacciner son enfant encourt jusqu'à 2,500 XNUMX euros d'amende.»
Un projet de loi présenté par Spahn exclurait également les enfants non vaccinés de la maternelle, ce qui, selon lui, aiderait à protéger les enfants trop jeunes pour être vaccinés.
«Les jardins d'enfants ont des enfants de moins de 10 mois, qui sont trop jeunes pour être vaccinés et sont donc particulièrement menacés», a-t-il déclaré.
Selon l'Institut Robert Koch d'Allemagne, 93% des enfants sont vaccinés, mais cela ne correspond pas au taux recommandé de 95% pour maintenir l'immunité du troupeau.
Spahn pense avoir un large soutien pour son projet de loi au sein de la coalition au pouvoir des conservateurs de la chancelière Angela Merkel, à laquelle il appartient, et des sociaux-démocrates de gauche (SPD).
L'expert en politique de santé du SPD, Karl Lauterbach, a parlé d'une «très bonne base» pour une discussion conjointe. «Cela ne fonctionnera pas sans amendes», a-t-il déclaré au journal Augsburger Allgemeine. -Reuters
Le projet de loi de Spahn propose une solution différente pour les parents d'élèves plus âgés, qui sont tenus par la loi de recevoir une éducation élémentaire. Donc, au lieu de retirer les enfants de l'école, les parents paieraient simplement une amende.
Pour les enfants dont l'état de santé les empêche de se faire vacciner, tels que les receveurs d'organes ou les personnes atteintes de leucémie, les parents seraient tenus de fournir une preuve de l'état de santé.
En juillet 2020, tous les parents qui essaient d'inscrire leurs enfants à la crèche ou à l'école seront tenus de fournir des preuves que leurs enfants ont été vaccinés.
Les vaccinations deviendraient également obligatoires pour les hôpitaux et autres travailleurs de la santé en vertu de la nouvelle loi - qui est actuellement en discussion au Cabinet et devrait être adoptée cette année, avec une date d'application en mars 2020.