Prochaine étape pour les robots: une «peau» flexible pour donner une sensation tactile

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Note TN: La quĂȘte pour rendre les robots plus «humains» est en plein essor. Les technocrates disent que la peau sensible donne Ă  un robot des qualitĂ©s humaines et crĂ©e une reprĂ©sentation visuelle plus facilement acceptĂ©e par les humains. Les transhumains apprĂ©cient la technologie cyborg parce qu'un tel appareil humanoĂŻde pourrait un jour accueillir leurs reprĂ©sentations numĂ©riques. 

Il n'est pas nĂ©cessaire que les robots soient en mĂ©tal - du moins pas Ă  l'extĂ©rieur. Un groupe de chercheurs de l'UniversitĂ© Cornell et de l'Institut italien de technologie créée un robot sans squelette rigide et recouvert d'une «peau» extensible et luminescente qui donne au robot une sensation de toucher. En plus de rendre les robots plus doux et moins intimidants, le matĂ©riau pourrait Ă©galement doter les robots de sens du toucher et de la proprioception, ou de savoir oĂč se trouve leur corps sans regarder.

Si vous fermez les yeux et touchez votre nez avec votre doigt, votre sens de la proprioception est Ă  l'Ɠuvre pour vous aider Ă  garder une trace de la position de vos membres et Ă  vous assurer de ne pas vous piquer les yeux. Pour les robots, ce mĂȘme sens pourrait ĂȘtre jugĂ© Ă  travers une capacitĂ© Ă©lectrique. Un champ Ă©lectrique traverse la peau du robot, lequel change Ă  mesure que la peau est Ă©tirĂ©e, roulĂ©e et aplatie. En mesurant les changements dans ce champ Ă©lectrique, un robot peut juger de la pression et de la position, ce qui le rend sensible aux contacts lĂ©gers et aux chocs violents.

Le champ électrique fait également briller la peau, créant des couleurs différentes selon que des éléments tels que le magnésium ou le cuivre sont présents dans le matériau.

«Cette peau pourrait permettre aux robots logiciels de se rendre plus ou moins visibles dans leur environnement, ou de se colorier pour paraĂźtre plus sympathiques ou agressifs», a dĂ©clarĂ© Rob Shepherd, directeur du laboratoire de robotique organique chez Cornell, dit MĂ©canique populaire. Cela pourrait signifier que des robots logiciels changent de couleur au fur et Ă  mesure de l'Ă©volution de leur statut, devenant plus rouges Ă  mesure que leurs batteries s'approchent de leur Ă©puisement, par exemple, ou en rĂ©ponse aux changements perçus dans leur environnement.

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